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[23 août 2025] - Edito de Bedros Terzian, Président du Fonds Arménien de France

Vous qui êtes plus de 23 000 maintenant à nous suivre sur les réseaux sociaux et qui voyez souvent des posts sur la distribution de plants d’arbres fruitiers, de semis de légumes ou de ruches dans les villages d’Arménie, vous vous demandez peut-être : est-ce donc si important ? Est-ce efficace ? 
Pour vous répondre, une donnée d’abord : le secteur agricole occupe 25 % de la population active de l’Arménie, mais n’assure que 18 % de son PIB. 
Un agriculteur gagne en moyenne un tiers de moins qu’un citadin. L’inégalité est plus prononcée si l’on distingue la plaine d’Ararat – fertile, proche des marchés – des villages éloignés. En relevant le niveau de vie de ces villages, on les renforce, on réduit les inégalités, on lutte contre l’exode. C’est l’objectif. 
Prenons la distribution de semis de légumes. A ce jour, le Fonds Arménien de France en a distribué 18,1 millions à 39 000 familles, dans 235 villages frontaliers, soit 464 par foyer. Un semis ne coûte que 0,07 €, mais il grandit vite et donne 3 kg de légumes (parfois même jusqu’à 7). Autrement dit, si vous avez fait un don de 32,5 €* qui a permis de fournir ces 464 semis à une famille, celle-ci a pu, grâce à vous, produire 1,4 tonne de légumes. Autre exemple : un plant coûte 2 €, mais l’arbre qu’il va devenir produira jusqu’à 200 kg de fruits/an. Or, 25 000 familles, dans 227 villages, ont déjà reçu 600 000 plants d’arbres, soit 24 par foyer donnant 4,8 tonnes/an de fruits. Les proportions sont impressionnantes aussi pour les semences : une graine de blé con ée à la terre en donne 45-50 sur un seul épi ! Et les ruches dans tout ça, direz-vous ? Les 
ruches sont les meilleures, car les abeilles ne connaissent pas de frontières…
Ces « miracles » ne se produisent pas tout seuls. La nature et le travail humain y jouent des rôles capitaux. Notre tâche ? Imprimer un élan de départ (votre don qui devient semis, plant ou ruche) et apporter aux béné ciaires du savoir-faire (formation). L’aide à l’agriculture améliore directement le bien-être des populations. La sécurité alimentaire est renforcée. Des emplois sont créés. Le niveau de vie s’élève. Il faut maintenir ce cap, maintenir nos contributions. S’il vous arrive donc de revoir un post de semis, de plants ou de ruches sur nos réseaux sociaux n’hésitez pas, cliquez. Votre like résonnera jusqu’au Tavush, au Guégharkunik et aux confins du Syunik !

*Ces 32,5 € ne vous auront coûté que 11,05 € après déduction  scale. Participez au programme de prélèvements « L’Arménie, tous les mois ».

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