Nersès Durman-Arabyan a répondu à l'appel aux dons des neuf personnalités du monde des arts et des médias, lors de la campagne radiophonique de novembre-décembre 2023 organisée par le Fonds, en vue de venir en aide aux réfugiés du Haut-Karabagh installés en Arménie.
"J’ai eu l’occasion de rencontrer certaines de ces personnalités et je connais l’engagement des autres. Ainsi, j’accompagne mon don d’un commentaire personnel ou d’un souvenir me liant à eux". "Soutenez, vous aussi l’action du Fonds Arménien de France !" Nersès Durman-Arabyan, Président de l'association Mémoire des Arméniens de France pour la Postérité (MAFP).
Cher Simon Abkarian, vous étiez magistral et touchant dans la pièce « Une bête sur la Lune » et nous avions pu vous féliciter à l’issue de la représentation. Exceptionnel, vous le fûtes encore en rédigeant cette tribune condamnant les exactions commises contre le peuple arménien d’Artsakh, dès 2020. Vous aviez incarné le résistant Missak Manouchian dans le film « L’armée du crime », et votre combat aujourd’hui reprend les mêmes idéaux de Liberté qui animèrent ce héros de la Résistance française.
Ariane Ascaride et Robert Guédiguian, vous nous aviez conviés, Arsène Tchakarian, Henri Karayan et moi-même à une avantpremière du film « L’Armée du crime ». Je vous avais dit à cette occasion, en écho à une scène du film, qu’en Turquie, lorsque j’étais jeune nous organisions de « fauxmariages » pour célébrer l’anniversaire de l’Arménie soviétique. Je me souviens aussi de votre passage sur notre stand à la Fête de l’Huma où nous vous avions spécialement réservé une table dans notre restaurant éphémère afin de goûter à nos fameuses brochettes.
Valérie Toranian : Votre roman « L’Étrangère » a été lu par plusieurs générations de collégiens à Marseille et à Paris et vous acceptiez toujours avec une grande humilité de venir à la rencontre de vos lecteurs. Vous avez grâce à votre talent éveillé nombre de conscience sur l’histoire du Génocide des Arméniens mais aussi sur les thèmes de l’identité, de l’intégration et de l’adolescence.
Stéphane Bern : Votre passion pour le patrimoine ne pouvait que vous faire apprécier l’architecture et la culture millénaire arméniennes. En défendant l’histoire arménienne, vous pérennisez la mémoire de ce peuple.
Patrick Fiori : Lorsqu’en 2008, vous mettiez des paroles sur la musique de Mayrig de Jean-Claude Petit, vous aviez fait renaître vos racines arméniennes. Ce premier battement de cœur pour l’Arménie allait se prolonger lors d’action humanitaire avec votre père en Artsakh.
Franz-Olivier Giesbert : Votre plume et votre voix pour défendre les Arméniens de l’Artsakh depuis le début de l’agression de l’Azerbaïdjan en 2020 font de vous un des héritiers des grands ténors du mouvement arménophile français du XIXème siècle.
André Manoukian : Vous avez pris consciemment ou inconsciemment la place, laissée vacante depuis le décès de notre cher Charles Aznavour, en évoquant le sort de l’Arménie dès que l’occasion se présente. La mélopée du doudouk touche au plus profond de l’âme, quand elle vous accompagne au piano.
Eve Ruggieri : Vous aviez ouvert les ondes aux Arméniens il y a plusieurs années déjà en invitant la chorale Sipan Komitas à la télévision à une heure de grande écoute. Vous avez non seulement « La musique au cœur » mais surtout un cœur pour apprécier la musique du monde entier.
Nersès Durman-Arabyan
Président de l'association Mémoire des Arméniens de France pour la Postérité (MAFP)
Mémoire des Arméniens de France pour la Postérité
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